Accueil > MUSEE > ARTS VISUELS > ARTS PLASTIQUES > En analyse > Amadéo Modigliani

Amadéo Modigliani

Publication : par CM2

Sa biographie

Né au sein d’une famille romaine d’origine juive , Amedeo est le quatrième enfant d’un homme d’affaires ruiné, Flaminio Modigliani et d’Eugénie Garsin qu’il a épousé en 1872. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose.

En 1902, il s’inscrit à l’école libre du nu, à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, et l’année suivante à l’Institut des arts de Venise où il fréquente les bas-fonds.

 

En 1906, il déménage à Paris, alors le centre de l’avant-garde, dans le Bateau-Lavoir, un phalanstère pour prolétaires (maison commune pour gens pauvres) de Montmartre. D’abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s’inspire de Paul Cézanne, du cubisme et de la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d’exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c’était comme avoir son âme mise à nu. En 1909, il fait un court séjour à Livourne, malade et usé par son mode de vie. Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. Il se considère au début plus comme un sculpteur que comme un peintre, se consacrant à cet art après que Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui a présenté Constantin Brancusi.

En 1910 il fait la rencontre de la poétesse russe, Anna Akhmatova, et sont amoureux pendant le temps qu’elle vit à Paris.

Il découvre l’art nègre et cambodgien au Musée de l’Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série fut présentée au Salon d’automne de 1912, mais sa mauvaise santé lui fait abandonner cette voie brutalement ; les poussières et l’épuisement l’obligent à se consacrer seulement à la peinture.

Il fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine , Max Jacob, Blaise Cendrars, Jean Cocteau et Raymond Radiguet...

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il essaye de s’engager dans l’armée mais sa santé précaire le fait réformer.

 

L’été suivant, le sculpteur russe Chana Orloff lui présente Jeanne Hébuterne, une belle étudiante de 18 ans inscrite à l’Académie Colarossi, et qui avait notamment posé pour Foujita. Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu’elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre.

 

En mai 1919, il retourne à Paris pour s’installer rue de la Grande-Chaumière.

En 1920, son état de santé se détériore rapidement. Il fait son autoportrait. N’ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, Manuel Ortiz de Zárate le trouve délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. Le docteur ne peut que constater son état désespéré. Il meurt d’une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920.

Les funérailles sont suivies par les communautés d’artistes de Montmartre et Montparnasse. Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d’une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani.

Par Chelsy Love

Ses oeuvres

 

 

Jeanne Hebuterne 1917 autoportrait
la rousse en robe de soirée une odalisque
Modigliani Sculpture
son travail de sculpteur très inspiré de l’art africain

 

Documents joints

Menu